Anvers

Après ses deux années dans les campagnes de Nuenen, Vincent a besoin de retrouver la ville, les musées.
« Je suis content d’être parti, je me sens bien tranquille d’avoir un petit coin où travailler quand il fait mauvais temps. Le parc est aussi beau. M’ennuyer ne sera pas facile ».
Il découvre une loi fondamentale du dessin : « les Grecs ne prennent pas par le contour, ils prennent par les milieux, par les noyaux ».
Il suit les cours de l’atelier Verlat et fréquente différents clubs d'artistes.
Il essaie de parfaire sa technique et de faire évoluer sa palette vers des tons plus clairs.
Même s’il finit par critiquer la formation « mécanique » qui lui est donnée à Anvers, Vincent van Gogh a trouvé le « choc des idées » qu’il cherchait, mais maintenant, c’est à Paris et à l’atelier Cormon qu’il désire aller.