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Vincent Van Gogh - Biographie

FAMILLE
Grand-père : Vincent van Gogh,
"La Société du Bien-être"

Père : Dorus (2/2/1822-26/3/1885)
Fait ses études de théologie à Breda et Utrecht. Nommé pasteur en 1848.
Arrive à Zundert en 1849, petit village dans le Brabant Hollandais

Contexte politique religieux et social

Contexte économique

La communauté protestante de Zundert


Mère : Anna-Cornelia (10/9/1819-1907)

1851 : Dorus est accusé de détournement.
Mariage des parents

1852 - 30 mars : Naissance du premier Vincent

VINCENT
1853 - 30 mars 53 : Naissance de Vincent Willem
Crise économique
due à la maladie de la pomme de terre.
L'orgue de l'église est mise en service.

1854 - Mauvaises récoltes à Zundert.
17 février 1855 : naissance de sa sœur Anna-Cornelia (1855-1930).
Ouverture du chemin de fer entre Anvers et la frontière belge.

1857 - Naissance de son frère Théo (1 mai 1857-25 janvier 1891).

1859 - Naissance de sa sœur Elizabeth (16/3/1859-1936)

1860 - Vincent est inscrit à l'école communale.
Fait des collections : coléoptères, nids...

1862 - Janvier : Naissance d'une nouvelle sœur, Wilhemina.
Dorus s'oppose aux fêtes du village.

1863 - Nouvelle gouvernante pour les enfants.

1865 - 1er octobre : Arrivée à Zevenberger, son premier internat privé. Il y reste 22 mois.

1866 - Inscription au Collège de Tilburg, et y reste une année scolaire et un trimestre de l'année suivante.
Vit dans la famille Hannik (19 St. Annaplein)

1867 - Naissance de Cor, son plus jeune frère (7 mai 1867-1900).

1868 - 19 mars : Vincent interrompt ses études.
Retour à Zundert où il reste jusqu’en août 1869 (17 mois).

1869 - 8 Août 1869 - 13 Juin 1873 : La Haye (44 mois).
Entre chez Goupil (14 Plaats), marchand d'art, sur la recommandation de son oncle Cent.
Vit chez la famille Roos (32 Lange Beestenmarkt).
Visite les musées de La Haye.

1870 - Apprend le commerce de l'art, progresse vite.

1871 - Père nommé à Helvoirt (47 Torenstraat).
Après deux années de difficile adaptation, Vincent est heureux d'être à La Haye, une grande ville où il apprend beaucoup.
Il fréquente les artistes de l'Ecole de La Haye, et envisage de se mettre à la peinture.

1872 - Août : Visite de Théo et début de leur correspondance.

1873 - Premiers dessins retrouvés
13 Juin 1873 : Vincent est muté à la succursale de Londres où il va passer 13 mois.
Vit dans des meublés jusqu'en août 1873 où il prend pension chez Mme Loyer (87 Hackford Street - Hackford Road).
Noël avec les Loyer.

1874 - Janvier : Son salaire est augmenté, il aime son travail et fait quelques dessins pour Betsy, la fille de son patron.
Printemps : Il tombe amoureux d'Eugénie, la fille de sa logeuse.
Juillet : se déclare mais il est repoussé, on lui demande de partir.
Fin juillet, il revient à Helvoirt très déprimé.
Il y reste l’été, fait quelques dessins puis retourne à Londres avec sa sœur.
Il a peu d’intérêt pour son travail et lit passionnément la Bible.

1875 - Janvier : reprend son travail à Londres.
Il a des obsessions et mauvais caractère.
Avril : A Paris (Ville d'Avray), il fait un dessin.
15 Mai : son état dépressif ne s'améliorant pas, la galerie le mute définitivement à Paris.
Il visite les musées, adule Corot et les Maîtres hollandais.
août-septembre : Il a besoin de se raconter. Ses lettres à Théo deviennent plus nombreuses.
Octobre : Son père est nommé à Etten où il va passer Noël.

1876 - Janvier : La galerie Goupil a décidé de se séparer de lui.
Le 1er avril : Il cherche du travail en Angleterre, postule pour un poste de répétiteur à Ramsgate.
16 Avril (-juin 1876) : Ramsgate (8 mois), école de M. Stockes (6 Royal Road).
Juin -Juillet : Suit l’école qui déménage à Isleworth.
Il écrit des lettres morbides à Théo.
Il cherche et trouve un nouvel emploi d'aide-prédicateur, devient assistant du révérend Thomas Slade-Jones.
29 Octobre ou 4 Novembre : Vincent fait son premier sermon et décide de consacrer sa vie à l’évangélisation des pauvres.
Décembre : Noël à Etten. Il connaît une profonde dépression. Ses parents sont inquiets de le voir dans cet état.

1877 - Janvier : décide de ne pas retourner à Isleworth et de faire des études de théologie.
En attendant, son oncle lui trouve une place dans une librairie à Dordrecht où il va rester quatre mois.
Devient très pratiquant, assiste aux offices religieux et traduit la Bible en plusieurs langues.
Avril : Vincent se rend à Zundert pour dire adieu à Aersten.
Sa famille le pousse à faire des études religieuses.
Il quitte la librairie, va s’installer chez l’oncle Jan à Amsterdam et se prépare au concours d’entrée de la Faculté de Théologie.
Théo lui envoie un peu d’argent, puis ne lui répond plus pendant de longs mois.
15 novembre : Théo vient enfin le voir, ils ont une longue discussion.

1878 - Vincent étudie puis perd courage.
Avril : il fait un dessin de la tombe de Macpelah.
Mai : abandonne les études et revient dépité à Etten où il reste quelque temps chez ses parents (jusqu’en août).
Son père essaie de l'aider. Grâce au révérend Slade-Jones, il est présenté à l’école Flamande d’Evangélisation.
25 août : il part pour Bruxelles (Laeken) et va s'inscrire à l’école des missionnaires pour être formé en quelques mois à la prédication.
Octobre : il est renvoyé de l'école, jugé inapte au titre d’évangélisateur.
Novembre : Vincent revient à Etten nerveux, amaigri et insomniaque.
Il entend parler du Borinage, un pays minier très pauvre au sud de la Belgique.
Vincent demande et finit par obtenir la permission de l’église évangéliste de Bruxelles d’exercer le métier de prédicateur à Wasmes.

BORINAGE
15 novembre : il s’installe à Paturages dans le Borinage pour un mois, visite les malades, et organise des lectures religieuses.
26 décembre 1878 : prend son poste à Wasmes où il est nommé pour six mois précheur chez les mineurs.

1879 - Janvier : Il est logé chez le boulanger Denis (221 Rue du Petit-Wasmes) et prêche au centre protestant "Salon de Bebé" (257 rue du Bois).
Il est bouleversé par la misère et les difficultés de vie des mineurs.
Avril : descend au fond de la mine de Marcasse (900 m.) pour voir la réalité du travail des mineurs.
17 avril : explosion de grisou à la mine. Pour les aider, Vincent se dépouille de ses vêtements, de son argent, et vit en extrême pauvreté. Il quitte son logement chez le boulanger Denis pour s'installer dans une cabane humide où il risquera de mourir.
Il commence à dessiner.
Il ne prêche plus, ne donne plus d'enseignement, a l'allure d'un mendiant.
Juillet : les membres de l'Ecole Belge d'Evangélisation qui sont offusqués de son apparence, le démettent de ses fonctions.
Août : Il se rend à Bruxelles chez le révérend Pietersen, un prêtre, peintre lui-même.
Il lui montre ses dessins, Pietersen l'encourage à continuer.
Retour à Cuesmes. Vincent connaît des angoisses profondes, se sent rejeté de tous, mais dessine sans cesse.
15 octobre : visite de Théo qui lui fait des reproches. Il ne s'écrivent plus.

1880 - mars : va à Courrières à pied et sans argent pour voir Jules Breton, le "peintre des paysans", qu'il admire, mais n'ose pas frapper à sa porte et retourne à Cuesmes.
En chemin, il rencontre des tisserands.
Il vit chez le mineur Decrucq.
Juillet : il reprend contact avec Théo, lui montre ses dessins, des scènes de mineurs et recopie Millet.
Il a décidé d'apprendre sérieusement à dessiner ..
Août : il demande à Teersteg, son ancien patron de La Haye, de lui prêter les "Etudes de dessin" de Bargue pour les travailler.
Octobre : quitte le Borinage.

BRUXELLES
15 Octobre 1880 - 12 Avril 1881 : Bruxelles (72 Zuidlaan / Boulevard du Midi) (7 mois)
Vincent s’inscrit à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et suit des cours de dessin, d'anatomie et de perspective.
Admire Millet et Daumier.
Novembre : rencontre le peintre Roelofs puis Van Rappard, un noble hollandais avec lequel il nouera une relation d'amitié.

1881 - Printemps : va à Etten voir Théo.
Avril : quitte bruxelles pour Etten.
Tombe amoureux de Kee, sa cousine, jeune veuve venue se reposer chez ses parents, mais il est rejeté.
Les rapports sont tendus avec sa famille.

LA HAYE
28 décembre (-11 Septembre 1883) : part pour La Haye.
Il est accueilli par son cousin Mauve, peintre renommé, qu'il admire.
Mauve va l'aider à s'installer et lui apprendre l'aquarelle.

1882 - Loue une petite pièce près de chez Mauve.
Il rencontre Sien, prostituée, enceinte qui devient son modèle puis sa compagne.
Mars : Mauve ne veut plus le voir.
Avril : Son oncle Cor lui commande 20 dessins représentant la ville de La Haye.
Juin : hospitalisé 3 semaines pour une blennoragie.
Il loue un appartement plus grand pour vivre avec Sien qui vient d'enfanter.
Automne : son père est nommé à Nuenen.
Il reste à La Haye. Lit, travaille sans relâche, réalise des lithographies et des portraits, peint des paysages et dessine d'après nature.

1883 - Il fait des portraits de gens du peuple et de Sien avec son bébé et tient des propos révolutionnaires.
dessine Sorrow. Mène une tranquille "vie d'ouvrier" avec Sien et ses deux enfants.
Théo a aussi une aventure avec Marie, elle aussi ancienne prostituée.
Septembre : Sa famille le force à quitter Sien.
Théo a des problèmes avec ses employeurs, l'argent risque de manquer.
Vincent envisage de s'installer dans la Drenthe.


DRENTHE
Septembre : Quitte Sien et La Haye.
11 Septembre 1883 - 30 Novembre 1883 : Vincent vit dans la Drenthe
Il y peint et dessine les travaux agricoles.
Mais le pays est trop triste et inhospitalier et le
3 Décembre 1883 : retourne vivre chez ses parents installés maintenant à Nuenen au 26 Berg (23 mois).

NUENEN
Se sent à l’abri après plusieurs années de misère. Le pays lui plait mais il s'oppose à son père, ne veut pas céder aux conventions et refuse d’aller à la messe.
Travaille sans cesse, peint des "types brabants", des paysans au travail, des creuseurs, des bêcheurs...

1884
Ses relations sont très tendues avec Théo à qui il reproche de l'avoir contraint à quitter Sien et de vouloir diriger sa vie.
Janvier : Sa mère se casse une jambe. Il la soigne, se rend utile.
Noue une relation avec Margot, sa voisine. Ils décident de se marier, mais les sœurs de Margot sont opposées à ce mariage.
Mai : Après une dispute avec son père, il installe son atelier chez le sacristain Catholique (49 Park,maison de Parish Sexton).
Août : tentative de suicide de Margot.
Octobre : Rappart vient passer 10 jours à Nuenen. Vincent lui montre ses études de tisserands.
Novembre : Vincent fait une décoration pour la salle à manger de Hermans, un ami orfèvre, et donne des cours de peinture à quelques amateurs.

1885
Travaille sans cesse ("période hollandaise"). Réalise 200 dessins, aquarelles et peintures.
26 mars : Son père meurt brusquement d’une apoplexie.
Avril-mai : Il peint "Les mangeurs de pommes de terre".
Août : Le marchand de couleurs de La Haye expose quelques tableaux de Vincent.
Septembre : On le rend responsable d’avoir engrossé une jeune paysanne, le curé catholique interdit à ses ouailles de poser pour lui.
Octobre : visite du Rijcksmuseum d’Amsterdam. Admire Rembrandt
Novembre : Apprécie Rubens et découvre les estampes japonaises. Décide de s'y installer.

ANVERS
24 novembre 1885 - mars 1886 : Anvers (224 Lange Beeldekensstraat chez Brandel)
Il s’inscrit à l’école des Beaux-Arts et suit des cours de plusieurs ateliers.
Epuisé, malade, il quitte Anvers fin février pour Paris.

PARIS
mars 1886 - 28 février 1886 : arrive à Paris.
Theo travaille chez Goupil (19 Boulevard Montmartre).
Mars : peint des auto-portraits et natures mortes.
Juin : Déménagement au 54 rue Lepic.
Avec Théo, ils déjeunent au Restaurant Bataille (rue des Abesses).
Soigne ses dents.
Influencé par le peintre marseillais Monticelli, il peint des fleurs tout l'été.
Septembre : Vincent prend des leçons de peinture à l’atelier Cormon (104 Boulevard de Clichy).
Etude de modèles vivants et moulages en plâtre.
Rencontre Toulouse-Lautrec qui fait son portrait.
Fréquente Emile Bernard, Anquetin, sort beaucoup, a une vie sociale très riche.
Fait des peintures de Montmartre et Boulogne.
Octobre : va souvent à la boutique du père Tanguy, marchand de couleurs qui expose ses Ïuvres.
Novembre : Russell peint son portrait.
Décembre : Fréquente le Mirliton, cabaret d'Aristide Bruant.

1887- Janvier : fait le portrait de Tanguy.
Fréquente Augustina Segatori qui tient le cabaret le Tambourin.
Mars : problèmes de vie commune avec Théo.
22 mars : organise une exposition d'estampes au Tambourin.
Avril-mai : peint avec Signac à Asnières. Sensible aux théories impressionnistes de la couleur, il fait quelques toiles pointillistes.
Influencé aussi par le japonisme, il collectionne les estampes.
Printemps : peint des moulins.
Fin juillet : se sépare d'Augustina Segatori.
Eté : peint des paysages et réalise 14 auto-portraits. Sa palette évolue.
Septembre : Portrait de Tanguy avec Bernard.
Novembre : Organise une exposition dans un restaurant, Le Grand Bouillon avec Anquetin, Bernard, Lautrec, Koning, Guillaumin... Il expose cent toiles.
Fait la connaissance de Pissarro, Seurat et Gauguin.
13 décembre : expose un tableau à la salle de répétition du Théâtre Libre d'Antoine.
Hiver : Peint des natures mortes : fruits et légumes.
Fait trois toiles d'après des gravures sur bois japonaises, puis des tournesols.

1888
Discussions dans les cafés avec Guillaumin, les Pissarro, Gauguin et Seurat.
Se sent mal à Paris et décide d'aller dans le Midi.
Avant de partir, il décore la maison d'estampes japonaises et de ses toiles.

ARLES
20 février : Arrive à Arles.
Prend une chambre à l'Hôtel-Restaurant Carrel, rue de la Cavalerie.
Peint deux paysages d'Arles sous la neige, une vieille arlésienne
puis des branches d'arbres en fleurs à la manière des japonais.
Ebloui par la qualité de la lumière, il peint "dans une rage de travail", les vergers en fleurs.
Avril : dessine avec un roseau taillé.
7 Mai : Quitte l'Hôtel-Restaurant Carrel, s'installe au Café de la Gare chez les Ginoux et loue la Maison Jaune, Place Lamartine, qui lui sert d'atelier.
Peint des vues d'Arles, des fermes, des champs et dessine les jardins face à la Maison Jaune.
22 mai : Reçoit une lettre de Gauguin dans laquelle celui-ci se plaint de son manque d'argent et de sa mauvaise santé. Vincent lui propose de le rejoindre.
Juin : Dessine et peint à Montmajour et des paysages de la plaine de la Crau.
Passe une semaine aux Saintes-Maries-de-la-Mer où il peint deux marines, une vue du village et dessine des cabanes et des bateaux. Décide de "outrer la couleur davantage".
Juillet : Commence une nouvelle série de peintures et dessins du jardin face à la Maison Jaune
Août : Fasciné par le jaune, il décide de peindre une série de tournesols pour la décoration de l'atelier.
Fin août, peint une "pochade" de lui chargé de son attirail de peintre sur la route ensoleillée de Tarascon.
Période heureuse.
Septembre : Peint ses tableaux de nuit : une vue du Rhône, l'extérieur d'un "café le soir", place du Forum, puis le "Café de nuit".
18 septembre : habite la Maison Jaune et prépare l'arrivée de Gauguin.
Fait son autoportrait en bonze japonais.
Gauguin arrive le 23 octobre.
Novembre : Vincent et Gauguin se promènent et peignent ensemble sur le motif (Alyscamps).
Décembre : Des dissensions apparaissent, et après une visite au Musée Fabre de Montpellier, Gauguin décide de repartir "par suite d'incompatibilité d'humeur".
Le 23 décembre, dans une crise de rage, Vincent se coupe une partie du lobe de l'oreille droite. Les gendarmes le transfèrent le lendemain à l'hôpital d'Arles.
Averti par Gauguin, Théo prend le train et arrive le 26 décembre au chevet de son frère. Après une semaine en chambre d'isolement, les 30 décembre, on le réinstalle dans la salle commune.

1889
7 janvier. Sortie de l'hôpital, il peint à nouveau, fait le portrait du Dr Rey.
Fin janvier. Pétition de 30 arlésiens réclamant son internement
Le Maire demande une enquête de police et une expertise médicale.
Le 7 février, il est convoqué par le Dr Delon qui déclare "ses facultés mentales profondément altérées".
8-9-10 février : Nouvelle hospitalisation à la suite d'une crise d'épilepsie.
27 février. Procès-verbal de l'enquête de la gendarmerie. Vincent est Interné d'office.
19 mars. Il écrit à Théo qu'il est enfermé en l'absence du Dr Rey, et que sa maison est sous scellés.
25 mars : Visite de Signac. Il peut recommencer à peindre.
Avril : Déménage la Maison Jaune et envoie des caisses de tableaux à Théo.
Sur les conseils du Dr Rey et du pasteur Salles, Vincent décide d'aller passer quelques mois dans une maison de santé près d'Arles.

SAINT REMY
3 mai : arrivée à l'hospice de Mausole accompagné du pasteur Salles.
Ne sort pas, travaille dans le jardin, dans sa chambre ou dans l'atelier mis à sa disposition.
6 juin : Peint des cyprès et des oliviers dans les environs.
5 juillet : lettre de Jo annonçant qu'elle attend un enfant.
Crise au retour d'Arles où il allait récupérer des toiles.
2 août : Va mieux. Peint dans les montagnes environnantes.
Septembre : travaille du matin au soir.
Ne sort pas pendant deux mois. Fait des copies de dessins de Millet.
Octobre : Théo lui parle d'Auvers sur Oise où un docteur ami de peintres peut l'accueillir.
Novembre : Peint des vergers d'oliviers.
Fin décembre : crise d'épilepsie (légère).

1890
5 janvier : Très calme, envisage d'aller à Paris
29 janvier : crise à la suite d'un voyage à Arles.
31 janvier : Naissance de Vincent, fils de Théo.
1er février : Le critique d'art Albert Aurier fait un article très élogieux dans le Mercure de France.
Février : Vincent peint une branche d'amandier pour la chambre du bébé.
Refait des portraits de Mme Ginoux. Copie Millet, Breton, Doré...
24 février : Fait une nouvelle et grave crise en arrivant à Arles.
Récupéré le lendemain par les infirmiers de l'hospice.
Mars : très inquiet, il décide de partir dans le Nord.
29 mars : Théo rencontre le Dr Gachet à Paris.
29 avril : Vincent réécrit, va un peu mieux, désire partir.
Mai : Théo organise sa venue à Auvers.
Vincent copie la Résurrection d'après Rembrandt, ainsi que des œuvres de Daumier, Doré.
Peint des fleurs et des sous-bois.
Samedi 17 mai, arrivée à Paris. Reste trois jours chez Théo (8 cité Pigalle).

AUVERS
mardi 20 mai : Départ précipité pour Auvers, rencontre le docteur Gachet, et prend pension à l'Auberge Ravoux.
Se met aussitôt à peindre : vieux Chaumes, dessin de vieille vigne, études d'un marronnier en fleurs...
Mardi 27 : peint chez Gachet deux toiles qu'il lui offre. Gachet vient voir ses œuvres à l'auberge.
Lundi 2 juin : commence le portrait de Gachet.
Dimanche 8 juin : Théo et sa famille viennent passer le dimanche à Auvers.
Mercredi 11 juin : peint un grand paysage.
Samedi 14 juin : Fait des études de moissons.
Mardi 17 juin : Grave une eau-forte chez Gachet.
Mardi 24 juin : Fait le portrait de la fille de l'aubergiste Adeline Ravoux
Jeudi 26 juin : portrait de Marguerite Gachet.
Lundi 30 juin : Reçoit une lettre inquiétante de Théo (bébé malade et soucis avec ses employeurs).
Dimanche 6 juillet : passe un journée difficile à Paris (tensions avec Jo et Théo) qu'il quitte précipitamment.
Lundi 7 juillet : lettre courte de Vincent très inquiète. Que va-t-il devenir sans l'aide de Théo ?
Peint des étendues de blé sous des ciels troublés.
Jeudi 10 juillet : sans réponse à sa lettre, il réécrit son inquiétude.
Jo lui envoie une lettre rassurante.
Dimanche 13 juillet : peint la Mairie d'Auvers et ses guirlandes.
Lundi 14 juillet : reçoit une lettre de Théo qui ravive son inquiétude.
Mardi 15 Juillet : départ de Théo et sa famille pour Leyde.
Mercredi 16 Juillet : Vincent, énervé, écrit une lettre dure à Théo (perdue) où il évoque des "disputes familiales violentes" et s'inquiète toujours pour sa survie. Vincent insiste pour le revoir rapidement.
Lundi 21 : De retour à Paris, Théo répond à sa lettre en lui conseillant d'aller voir Gachet.
Mercredi 23 juillet : Vincent écrit un premier brouillon en réponse à Théo (qu'il n'enverra pas) où il constate avec effroi que Théo se défile, ne lui dit pas de venir malgré ses lettres insistantes. La lettre finit par : "Que veux tu ?"
24 juillet : Ecrit sa dernière lettre. Le lien avec Théo lui semble rompu. Il culpabilise sur l'argent qu'il lui doit.
Dimanche 27 juillet : se tire une balle dans le cœur (mais déviée par une côte).
Rentre à l'auberge en se tenant le ventre. L'aubergiste envoie chercher le Dr Gachet qui lui fait un pansement vers 21h. Vincent souffre toute la nuit assisté de Ravoux et de Hirshig son voisin.
lundi 28 : Théo, prévenu par Hirchig, accourt dans la matinée. Reste avec lui jusqu'à la fin.
mardi 29 juillet à 1h30 du matin : décès de Vincent.

L'enterrement a lieu le lendemain mercredi 30 juillet, en présence de ses amis Tanguy, Emile Bernard, Lautrec, Laval, Bonger et de voisins.
Théo meurt six mois apràs à Utrecht, après avoir sombré dans la folie.