Vincent qui vient de passer une année désastreuse à l’asile de Saint Rémy, a décidé, après sa dernière crise, de rejoindre Paris.
Il envisage d’être accueilli chez Pissaro, qu’il considère comme un sage et demande à Théo de le contacter. Malheureusement, Pissarro ne pourra accéder à sa demande et conseille Auvers-sur-Oise où le Docteur Gachet, ami des peintres et peintre lui-même, pourra veiller sur lui. De plus, Gachet possède une presse à gravures que Vincent pourrait utiliser.

Après un séjour à Paris qu’il préfère écourter, Vincent gagne Auvers pour retrouver le Dr Gachet.
A sa première rencontre, celui-ci lui fait une impression défavorable, il le trouvera « excentrique, attaqué d’un mal nerveux au moins aussi gravement que moi ».
Partageant néanmoins avec lui le goût de l’art moderne et des Impressionnistes, il finit par l’apprécier et le traite en ami, presque en frère. Vincent est souvent invité aux repas du dimanche et lui offre plusieurs études.
Le docteur Gachet, qui vit avec son fils Paul, 15 ans et sa fille Marguerite, 21 ans, lui fait de nombreux compliments sur son travail et désire qu’il fasse son portrait. Il vient plusieurs fois à l’auberge où séjourne Vincent pour admirer les œuvres arrivés de Saint Rémy.

Sur l’invitation du docteur, Théo, Jo et le bébé viendront passer une journée à Auvers.

Il semble qu’après le portrait de Marguerite au piano, le docteur ait fermé sa porte à Vincent. Craignait-il que Vincent se rapproche trop de Marguerite ?

Le docteur Gachet ne reverra Vincent que lorsqu'il sera appelé à son chevet après sa tentative de suicide. Il lui fait un bandage sommaire et ne tente rien pour le sauver.
Il fera le portrait de Vincent sur son lit de mort et dira quelques mots sur sa tombe.

De grandes polémiques existent sur la personnalité du docteur : faux ami, faussaire, raconteur d’histoires… et sur celle de son fils, identifié à son père jusque dans son allure, et se prenant pour le vrai détenteur de l’histoire de Vincent à Auvers.