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Sans que son frère
ait accepté qu'il le rejoigne, Vincent débarque à
Paris.
Il va y passer deux années où enfin il se sent peintre parmi
les peintres.
Il fréquente l'atelier Cormon et rencontre Toulouse-Lautrec, Bernard...
Débordant d'activité, il se veut promoteur des Impressionnistes.
Avec Théo, il essaie de les faire reconnaître en Hollande
et en Angleterre, mais sans succès.
Il organise aussi à Paris la première exposition d'estampes
japonaises qui va influencer les jeunes peintres de l'atelier Cormon.
Sa palette va considérablement s'éclairer au contact des
Impressionnistes, de leur théorie des couleurs, et surtout de Signac
avec qui il va peindre les bords de Seine.
Il créera aussi le groupe des "Impressionnistes du petit boulevard"
qui regroupe Toulouse-Lautrec, Pissaro, Guillaumin, Anquetin... pour lequel
il organise une grande exposition -elle aussi ratée - dans un restaurant
: "Le Grand Bouillon".
Il passera de longues soirées arrosées à parler d'art
avec les Pissaro, Anquetin et Bernard qui sont ses amis.
Fatigué de la ville au bout de deux ans, il décide sur les
conseils de Toulouse-Lautrec d'aller dans le Midi pour trouver les couleurs
"japonaises".
Arles, "Porte du Midi", sera sa première étape,
il compte ensuite aller à Marseille sur les traces d'un de ses
peintres préférés, Monticelli.
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