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Les gendarmes ayant
trouvé Vincent, vidé de son sang et très faible,
vont l'amener à l'hôpital d'Arles où il sera accueilli
et soigné par le Dr Rey qui deviendra son ami et dont il fait plusieurs
portraits.
Entré le 24 décembre, il se remetra assez vite, alors qu'on
le croyait perdu, et regagnera la Maison Jaune le 7 janvier accompagné
de son ami Roulin qui, avec l'aide de la femme de ménage, avait
rangé et nettoyé les deux étages maculés de
son sang.
A son retour, Vincent souffre d'insomnies et de cauchemars mais se remet
à peindre.
Il sent néanmoins le besoin de visiter le
Dr Rey, inquiet pour sa santé mentale.
A partir de début février, ne se sentant plus de gérer
son quotidien, il prendra ses repas à l'Hôtel-Dieu et y couchera
tous les soirs.
Dans la journée, il revient peindre à la Maison jaune.
Une pétition de trente voisins va décider le Maire à
l'interner de force en l'absence du Dr Rey, lui-même malade.
Interdit de lire, de fumer et de peindre, Vincent est très malheureux
et déplore l'injustice qui lui est faite dans une lettre à
Théo où il lui demande de ne pas intervenir, les choses
s'arrangeront d'elles-mêmes espère-t-il.
Dès le retour du Dr Rey, son régime sera adouci, il sera
autorisé à peindre puis à sortir à partir
de la mi-mars.
Il quittera l'Hôtel-Dieu en mai pour l'hospice de Mausole.
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