Pour Vincent, elle est l'archétype de l’Arlésienne : « J'ai en train un portrait d'Alésienne où je cherche une expression autre que celles des parisiennes », 
Il va peindre son portrait une première fois en compagnie de Gauguin (avec qui elle aurait eu une aventure), puis quatre autres à Saint Rémy.
Dans ces dernières toiles, Vincent s’est servi du dessin de Gauguin et a réalisé une « synthèse d'Arlésienne » : 
« … Prenez cela comme une œuvre de vous et de moi, comme résumé de nos mois de travail ensemble. Pour le faire, j'ai payé moi pour ma part encore d'un mois de maladie… ».

C’est en ramenant sa dernière toile à Arles, sans doute pour l’offrir à madame Ginoux, que Vincent a eu une grave crise. On ne sait où il a passé la nuit, et la toile a disparu.