Vincent a beaucoup de plaisir à parler peinture avec le sage à barbe blanche qu’est le père Pissarro, gourou des jeunes Impressionnistes. "Avec lui, les discussions avaient pris une envergure plus large".

A Saint Rémy, dès juillet 1889, quand Vincent envisage de revenir dans le Nord, il pense à Pissarro et demande à Théo de voir « si Pissarro voudrait me prendre chez lui », éventuellement de trouver un arrangement : « s'il n'y aurait pas moyen d'aller rester avec lui. Il trouvera son compte si tu payes la même chose qu'ici ».
Mais Pissaro ne pourra pas l’accueillir. D’après Théo, il  n'a pas « grand chose à dire à la maison où sa femme porte la culotte ». Mais il connaît quelqu'un à Auvers « qui et médecin et qui fait de la peinture dans ses moments perdus ». Il s’agit du Dr Gachet qu’il va voir pour lui recommander Vincent.