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 | Après un hiver 
        "interminable", Vincent découvre avec éblouissement 
        au printemps les vergers en fleurs. Il va y consacrer plus de deux mois : abricotiers, amandiers, pruniers, 
        pêchers
 vont le mettre « dans une rage de travail », 
        "j'ai le désir de faire un verger de Provence dune gaieté 
        monstre".
 Il trouve enfin la nature magnifique qu'il recherchait et se sent bien : 
        « Javais travaillé une toile de 20 en plein air 
        dans un verger, un terrain lilas labouré, une clôture en 
        roseau, deux pêchers roses contre un ciel glorieux bleu et blanc. 
        Probablement le meilleur paysage que jaie fait » (toile 
        inspirée par la mort de Mauve).
 Il est très content de ses vergers qui, « avec le pont 
        de lAnglais forment une petite série ».
 De plus, « Les vergers en fleurs sont des motifs quon 
        a la chance de vendre ou déchanger » et puis, 
        sadressant à Théo : « la saison des 
        vergers en fleurs est si passagère et tu sais que ces motifs sont 
        ceux qui égaient tout le monde ».
 Il fait chaud, mais il travaille « avec moins de mal en pleine 
        chaleur quau printemps »
 La saison touchant à sa fin, Vincent envisage de se préparer 
        « pour une nouvelle campagne, celle des vignes. Et entre les 
        deux, je voudrais faire des marines. Les vergers représentaient 
        le rose et le blanc, les blés le jaune, les marines le bleu ».
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